Quels arbres causent le plus d’allergies saisonnières?

Nos stratégies de gestion des allergies saisonnières sont basées sur des connaissances très lacunaires du potentiel allergène des différents pollens. C’est le temps d’un grand ménage !

Des démangeaisons et picotements aux yeux très vifs, accompagnés de sensations d’aiguilles qui percent le globe oculaire, en même temps que les yeux deviennent extrêmement enflammés et versent copieusement un épais fluide muqueux. […] Vient ensuite l’irritation du nez, provoquant des crises d’éternuements d’une extrême violence [auxquelles] s’ajoutent une sensation d’oppression de la poitrine et une difficulté à respirer… »

C’est en ces termes qu’en 1819 le médecin anglais John Bostock énumère pour la première fois des symptômes qui surviennent chaque année, en juin et juillet, chez un patient qu’il connaît très bien : lui-même. Le court article décrit officiellement ce qu’on appelle aujourd’hui les allergies saisonnières ou rhume des foins. Le médecin torturé explique aussi ne pas trop savoir à quoi sont dus ses malaises estivaux et liste différents traitements qu’il a essayés sans trop de succès, comme les saignées, les bains froids ou l’opium… Il présente alors l’affection comme rare et inhabituelle.

Aujourd’hui, les allergies saisonnières touchent presque 20 % de la population, du moins en Europe et en Amérique du Nord. Et le problème va en s’aggravant. « La prévalence des allergies saisonnières semble être en constante augmentation depuis les dernières décennies, et ce, à l’échelle mondiale, indique Audrey Smargiassi, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. L’hypothèse la plus plausible : les changements climatiques. Les arbres ont une période de croissance allongée, ils produisent plus de pollen et ce pollen a une allergénicité plus élevée. »

Et un blurb tiré de l’article : Nos stratégies de gestion des allergies saisonnières sont basées sur des connaissances très lacunaires du potentiel allergène des différents pollens. C’est le temps d’un grand ménage !

Un reportage de Joël Leblanc sur les travaux du laboratoire sur les pollen urbains, démarrés par une ancienne chercheuse postdoctorale du département, Rita Sousa-Silva (aujourd’hui à Freiburg, Allemagne) et maintenant sous la responsabilité de Sarah Tardif, étudiante au doctorat en biologie à l’UQAM

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Le Département des sciences biologiques de l’UQAM est l’un des départements les plus dynamiques au Canada, profitant d’un des plus haut taux de subventions de recherche. La plupart de ses chercheurs sont regroupés au sein d’équipes de recherche de pointe en écologie, santé environnementale et toxicologie, et biotechnologies.

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