Auteur : medina_e

Et si le Québec protégeait la moitié de son territoire?

Un article dans Le Devoir

À quoi ressemblera le territoire québécois en 2050? Nos journalistes ont parlé à des experts pour imaginer les avenues possibles, et ce qui peut être mis en œuvre dès aujourd’hui pour parvenir à cette vision.

Il faut un moratoire sur la destruction des milieux naturels. Il faut protéger tous les écosystèmes naturels qui existent encore, restaurer ceux qui ont été dégradés et recréer des milieux naturels pour atteindre des cibles de protection ambitieuses, résume Tanya Handa, professeure au Département des sciences biologiques de l’UQAM.

Professeur au Département de biologie de l’Université de Sherbrooke, Dominique Gravel évoque un immense chantier pour les années à venir. « En Montérégie, par exemple, on se retrouve aujourd’hui avec un paysage qui n’a rien à voir avec ce qui existait avant qu’on colonise le territoire. Nous avons tout perturbé avec la destruction des milieux humides, le déboisement, le nivellement, etc. Il ne reste que de petits îlots de milieux naturels. Il y aurait donc un énorme travail de reconstitution et de restauration à faire. ».

Spécialiste de l’écologie forestière appliquée et membre du Centre d’étude de la forêt, Christian Messier salue lui aussi l’idée de faire bondir le taux de protection des milieux naturels. À l’instar de plusieurs experts, il n’en redoute pas moins les impacts à venir de la crise climatique. « On risque de se retrouver avec des aires protégées qui périclitent ou des écosystèmes qui s’effondrent », prévient-il. Dans ce contexte, ajoute-t-il, « on va devoir commencer à gérer nos écosystèmes pour qu’ils puissent continuer de s’adapter au climat futur. C’est un changement de paradigme par rapport à l’idée de seulement instaurer des aires protégées ».

Si on avait vraiment appris de nos erreurs... boréales - Pierre Drapeau

Un éditorial de La Presse

Ça va bientôt faire 25 ans que le documentaire L’erreur boréale, de Richard Desjardins, a secoué le Québec en nous montrant les ravages de la déforestation. Un récent dossier de notre journaliste Jean-Thomas Léveillé est venu nous rappeler à quel point la pression est encore forte pour que nos forêts soient essentiellement considérées comme les cours à bois de l’industrie forestière. Il a révélé que l’Alliance forêt boréale, une organisation composée d’élus municipaux et principalement financée par Québec, « entretient des liens étroits avec l’industrie du bois et émet des positions qui contredisent le consensus scientifique ».

Cette nouvelle controverse démontre qu’il est plus que temps que le Québec se dote d’un nouveau chien de garde – indépendant – quant au sort de la forêt, et tout particulièrement aux enjeux liés à sa gestion.

Le principal parrain de cette idée est le professeur Pierre Drapeau, cotitulaire de la Chaire UQAT-UQAM en aménagement forestier durable. Un éventuel observatoire devrait, selon lui, remplir plusieurs fonctions essentielles

  • servir de centre d’analyse et de diffusion des connaissances scientifiques sur nos forêts et leur gestion ;
  • produire des synthèses publiques sur l’état de la forêt en lien avec les stratégies et les pratiques en matière de gestion durable au Québec, ainsi que des avis scientifiques sur l’aménagement durable du territoire forestier ;
  • animer les débats et le dialogue quant au sort de notre forêt publique, entre autres dans l’espoir atténuer la polarisation.

Ce serait un peu l’équivalent d’un vérificateur général pour la forêt. Lire l'article complet

La recherche de nos étudiant.e.s de maîtrise vulgarisée en vidéo

Samuel Beauregard-Tousignant

Étudiant à la Maîtrise dans le laboratoire de la Pre Cassandre Lazar, explore les communautés de micro-organismes vivant sous nos pieds.


Arleth Pozo Perez

Étudiante à la Maîtrise dans le laboratoire de la Pre Tatiana Scorza, nous dévoile son projet visant à mieux comprendre l’ostéoporose.


Tania Guillemette

Étudiante à la Maîtrise dans le laboratoire de la Pre Catherine Mounier, nous plonge dans l’univers du transport des lipides dans le contexte de l’obésité.


Alexandre Gauthier

Étudiant à la Maîtrise dans le laboratoire du Pr Philippe Juneau, explique ses recherches sur la détoxification par les plantes.


Vincent Blouin

Étudiant à la Maîtrise dans le laboratoire du Pr Maikel Rosabal, étudie l’impact de l’activité minière sur le métabolisme énergétique des poissons.


Marjorie Collette

Étudiante à la Maîtrise dans le laboratoire de la Pre Cassandre Lazar, remonte le temps grâce aux micro-organismes fossiles.

Département des sciences biologiques

Le Département des sciences biologiques de l’UQAM est l’un des départements les plus dynamiques au Canada, profitant d’un des plus haut taux de subventions de recherche. La plupart de ses chercheurs sont regroupés au sein d’équipes de recherche de pointe en écologie, santé environnementale et toxicologie, et biotechnologies.

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